Histoire du village

Un peu d’histoire

Sussargues, comme beaucoup de villages languedociens, tire son nom et son emplacement des « villæ » (domaines) créés par les Romains. Le nom de Sussargues serait issu du nom latin « Surtius » auquel on rajoute le suffixe « anicis » et signifierait : domaine appartenant à Surtius.

Le nom du village évolue à travers les siècles : de Sorcianico en 1004 à Sussargues, les variations sont nombreuses. La commune a été rattachée au canton de Castries le 4 juillet 1790.


L’église Saint Martin

Il faut attendre la féodalité (1194) pour voir le nom du village apparaître dans une charte le rattachant à la Seigneurie de Castries où il demeurera jusqu’à la Révolution. Il ne reste que peu de traces de ces époques troublées, si ce n’est la remarquable église romane, l’église Saint-Martin, dont on retrouve mention dans un texte datant de 1011.

Cet édifice roman, édifié au XIème siècle et classé aux Monuments Historiques, n’a pas d’abside.

Sa superficie relativement faible semble être en relation à la fois avec la faible population de la paroisse et ses revenus modestes au cours des siècles passés. Intérieur comme extérieur sont très sobres si ce n’est l’existence d’une série de colonnettes à mi-hauteur de la façade ouest donnant sur la place.

L’édifice a été remanié au cours des siècles, en particulier depuis le XIXème.

Le porche d’entrée d’origine est situé sur la façade nord.

Une petite porte, étroite, a été percée plus tardivement sur la façade ouest, car l’Eglise était autrefois directement accolée à d’autres bâtiments, situés sur l’actuelle place de l’église. En 1845, un campanile simple a été rajouté sur la moitié de la façade. En 1889, comme dans beaucoup de villages alentour, cette tour a été équipée d’une horloge. L’électrification des cloches est assez récente.

Le petit jardin devant l’église fut transformé en place publique en 1911. Aujourd’hui, la place a été entièrement rénovée ; Croix de Mission, pierres blondes, rosiers et petit jardin de curé, font du parvis de l’église un lieu où il fait bon flâner.


Autres petits édifices

En se promenant dans le village, à la croisée des chemins, il n’est pas rare de rencontrer des « croix de mission » dont l’une des plus anciennes est la Croix de Reboul, située en haut d’une colline.

Il y avait aussi, au début du XXème siècle, pour subvenir aux besoins en eau de la population, un certain nombre de fontaines publiques dont plusieurs ont maintenant disparu. Seule subsiste aujourd’hui une jolie fontaine devant la mairie.

Enfin, au détour d’un chemin dans les carrières, s’élèvent parfois des capitelles, petites cabanes en pierre sèche permettant aux carriers de s’abriter ou de ranger leurs outils.